B I O | Site officiel Cécile Auclert

À propos d'elle

Interprète, écrivaine, mélodiste et directrice artistique.

"Passionnée par l'art sous toutes ses formes, Cécile conjugue la création musicale, l'écriture et la mise en scène pour offrir des œuvres uniques et inspirantes. Sa vie, véritable roman-photo intimement lié à la comédie, est ponctuée de clichés et d'anecdotes qu'elle partage avec joie et humour, témoignant de son parcours et de sa vie d'artiste."

- Quelqu'un qui la connait bien.

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La scène, l'acte de ma vie

Depuis mon premier pas sur les planches, la scène est devenue bien plus qu'un lieu de travail : c'est l'endroit où je me découvre, m'exprime et me libère...

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Une partie de mon travail

Comédienne. Depuis 1983

Théâtre :

2016-2017 : « La Pluie Boulevard Saint Germain », « Smog in London ». Auteur-compositeur-interprète Cécile Auclert.
2008-2009 : « Un hiver de cochon », « Des étés de sauterelles ». Auteure interprète et metteur en scène Cécile Auclert.
1988-1989 : « L’ex-femme de ma vie », mise en scène de Josiane Balasko.
1983 : « Les mangeuses d’hommes », mise en scène de Daniel Colas.

Télévision :

2006-2009 : « Plus belle la vie », Véra Madigan.
2001-2009 : « Père et maire », Diane Favenec.
2006-2010 : « Les Enquêtes du commissaire Laviolette ».
1993-1994 : « Les Filles d’à côté », Fanny.

Cinéma :

1998 : « L’homme au masque de fer », de R. Wallace, une paysanne.
1986 : « Nuit d’ivresse », de Bernard Nauer.

Professeure. Depuis 2002

2018 : Cours à l’École d’architecture de Marseille, représentation le 23-05-18.
2015-2016 : Cours au Pôle Culturel de la Rosière à Marseille, 12e arrdt.
2002-2004 : Cours aux Collèges Sylvain Menu et Adolphe Monticelli, classes de 6e et 5e.

Auteure. Depuis 2008

2018 : « Quelques Odes du XXIe siècle »
2017 : « Smog in London »
2016 : « La Pluie Boulevard Saint Germain »
2010 : « Des étés de sauterelles »
2008 : « Un hiver de cochon »

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Album souvenirs

J'ai retrouvé ces quelques photos pépites qui témoignent d'une époque et d'un parcours de vie. Je les regarde avec amusement, revivant les moments précieux et les souvenirs inoubliables qu'elles capturent. Cliquez sur une photo pour découvrir le diaporama.

La photo est floue mais mon souvenir intact

En 1984, j’ai 19 ans et je suis donc en plein apprentissage de la course aux cachetons. Un jour, une directrice de casting qui m’aime bien me donne une adresse, Boulogne Billancourt. Un nom ? Captain Video. Un horaire ? 19h. Un jour ? Dimanche. Dimanche ? Dimanche soir ? Après-demain ? Un dimanche soir, à 19h ? Marie-Christine, tu es sûre de ton coup ? Parce que je n’y connais peut-être pas encore grand-chose à ce métier mais franchement, il sent le glauque ton plan, je le sens moyen… « T’inquiète, je le connais, c’est un américain, tout ce qu’il y a de plus classe, il est sérieux et il paye bien. » Ah ben alors ! C’est Broadway ! Bon, d’accord. J’y vais, j’en mène quand même pas large, j’envisage le pire : vous imaginez cette gueule d’ange prise au piège à Boulogne Billancourt ? Et que ses proches ne s’inquiéteront même pas parce qu’ils la penseront sagement alanguie avec ses chats devant le film de ce dimanche soir, à savoir « Les Demoiselles de Rochefort », comment voulez-vous qu’elle le rate ? Je me fais des films c’est vrai mais en même temps, c’est un peu mon domaine, pas encore mon territoire certes mais je baigne quand même un peu dedans, non ? Alors, mon book sous le bras, m’extirpant de ma Renault 5 blanche sur ce parking mal éclairé au fin fond d’une sombre allée d’un long boulevard de Boulogne Billancourt, vous m’excuserez d’être précise mais c’était franchement pas très rigolard pour un dimanche soir. Et puis il n’y avait pas les portables à l’époque et en cas d’urgence, on était quand même un tantinet dans l’embarras. J’étais dans une situation hitchcockienne, à vous glacer d’effroi.

Puis la porte des studios s’ouvre et un assistant me conduisit auprès du maître des lieux, à savoir David Niles, un fou furieux de la technologie audiovisuelle, un précurseur de l’image Haute-Définition, l’instigateur des ondes pirates, grâce à qui je serai plus tard Mademoiselle C. dans l’émission NRJ6. Je lui dois beaucoup, j’étais devenue en quelque sorte sa muse, son égérie et nous avons beaucoup voyagé pour aller participer à des salons, meetings ou exhibitions pour Sony ou autre gros groupes audiovisuels, Milan, New-York, Miami, Dallas Texas…
Malheureusement, toutes ces ébauches de films ont disparu dans la nuit des temps.
Quelques années plus tard, en 87, David Niles a fermé Captain Video et est retourné à New-York pour y ouvrir d’autres studios m’a-t-on dit. Je n’ai plus jamais eu de ses nouvelles. Comme quoi : muse d’un jour, pas muse de toujours.

La tennis girl

Je n’étais pas mauvaise au tennis, j’avais même un très beau revers à une main, à la McEnroe, Vilas ou Federer… Mais j’ai fait une mauvaise chute, je me suis flinguée le genou alors après, j’ai beaucoup moins joué… Mais j’étais une passionnée (je le suis toujours), j’ai séché un nombre honteux de cours pour être à presque tous les matchs de Roland Garros, j’ai même eu un petit flirt avec un grand joueur, mon préféré, mon idole…

Merde ! Le flag !

J’étais censée être au lycée… t je suis où à votre avis ? Profitant d’un rayon de soleil, avec un parapluie derrière la tête et assise sur un siège en plastique numéroté ? Voilà ! Gagné ! Je vous l’ai dit que j’étais fan de tennis et que j’ai vécu quelques péripéties sur l’ocre de Roland Garros. Et puis un jour, cette photo a été publiée dans la gazette quotidienne du tournoi. Et puis il y a eu une autre photo aussi, en pieds, cette fois et je m’en rappelle parce qu’elle était titrée : « L’inconnue du jour ». Tout un programme…

En blanc à droite

« Polly West est de retour », un téléfilm de qualité comme il y en a eu tant d’autres à l’époque, les budgets étaient encore à la hauteur du travail demandé. Les acteurs étaient logés à l’hôtel mais aussi les équipes techniques, les machinos, les éléctros, le HMC, à savoir l’Habillage-Maquillage-Coiffure, tous étaient également logés et défrayés. Ce n’est plus vraiment le cas de nos jours sauf pour les superproductions, de celles qui explosent les scores à l’audimat.